Tous aux télescopes pour les Nuits des Etoiles !
Comme chaque été, de nombreux clubs d’astronomie accueilleront le public pour observer le ciel aux télescopes et d’autres animations. Ces dernières années, les manifestations organisées pour cette grande fête de l’astronomie avaient attiré plus de 180.000 participants selon les organisateurs. Cette année, il y a plus de 550 animations prévues sur l’ensemble de la France. Pour trouver les sites les plus proches, se reporter à la carte de l’AFA (Association Française d’Astronomie).
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Comme tous les observateurs du ciel, nous savons que la principale difficulté pour apprécier une belle nuit étoilée (et tous les objets diffus qu’elle recèle) est la possibilité de nous prémunir de toutes les pollutions lumineuses produites par nos éclairages trop nombreux et trop puissants. Le but de l’ANPCEN est justement de préserver l’environnement nocturne et de réduire les nuisances lumineuses pour que nous retrouvions enfin de belles nuits noires.
Carte du ciel Memosky : il nous en reste un petit stock. Pour en commander, veuillez nous contacter.
Lever et coucher du Soleil
Date
Aube
Lever
Coucher
Nuit
1er août
5h28
6h44
21h25
22h41
15 août
5h49
7h01
21h05
22h16
31 août
6h13
7h20
20h37
21h44
Phases de la Lune
Phase
Date
Lever
Coucher
Nouvelle Lune
4 août
6h21
21h49
Premier quartier
12 août
15h06
0h16 (le 13)
Pleine Lune
19 août
21h13
7h38 (le 20)
Dernier quartier
26 août
23h33 (le 25)
15h45
Nouvelle Lune
3 septembre
7h33
20h51
Phénomènes célestes remarquables du mois (et planètes)
Nota : le mode d’observation proposé est le minimal mais il est évident qu’un équipement plus performant permet une meilleure observation (un phénomène observable à l’œil nu sera mieux vu avec une paire de jumelles, un autre accessible aux simples jumelles sera mieux appréciable dans un petit télescope).
Date et horaire(s)
Phénomène
Description
Observ.
9-11/08
Nuits des
Etoiles
Comme chaque été, de nombreux clubs d’astronomie accueilleront le public pour observer le ciel aux télescopes et d’autres animations. En 2023 il y avait eu plus de 500 manifestations sur l’ensemble de la France, ayant attiré plus de 180.000 participants selon les organisateurs. Pour trouver les sites les plus proches, se reporter à la carte de l’AFA (Association Française d’Astronomie).
voir AFA
12/08 0h-5h30 ou 22h30-0h
étoiles
filantes
C’est dans la journée du 12 août (entre 13h et 16h) que l’essaim de Perséïdes doit connaître son maximum avec dans les 100 étoiles filantes à l’heure (ces prévisions sont toujours assez incertaines) mais l’activité sera probablement importantes les heures précédentes et suivantes. En raison du quartier de Lune leur observation sera sans doute plus favorable avant l’aube plutôt qu’en soirée. En fait, on les voit chaque été entre la mi-juillet et la mi-août (car la Terre traverse une zone « sale » de son orbite, peuplée de débris laissés par une ancienne comète). Même si elles semblent provenir d’un point situé dans la constellation de Persée, il n’y a pas de direction à privilégier. Pour augmenter les chances d’en voir, le mieux est de s’allonger pour embrasser du regard la plus grande portion de ciel possible. Comme toutes les étoiles filantes, il s’agit de petits corps (le plus souvent de la taille d’un gravier) qui « brûlent » en pénétrant dans la haute atmosphère (du fait du frottement sur l’air à très haute vitesse).
visuelle
15/08 2h-6h
conjonction
La très brillante Jupiter se lève très proche (moins de 0.5°) de Mars, bien reconnaissable à sa couleur orangée, qui s’en éloigne progressivement jusqu’à l’aube. A noter que les deux jours précédents, les deux planètes sont déjà très proches (moins de 1°).
visuelle
21/08 5h24-6h27
occultation
La très grosse Lune gibbeuse, presque pleine (97%), occulte Saturne qui reste invisible pendant un peu plus d’une heure. Si la disparition sera facile à observer, pas à l’œil nu en raison de la très forte luminosité de la Lune, la sortie sera plus délicate car l’aube aura déjà commencé à éclaircir le ciel , même si les deux astres seront à l’opposé dans le ciel, vers le Sud-Ouest.
jumelles
27/08 1h30-6h30
conjonction
Le très gros croissant de Lune, presque en quartier (44%) se lève assez proche (environ 7°) de la très brillante Jupiter dont elle se rapproche progressivement. Mars complète le tableau à environ 6° de Jupiter.
visuelle
28/08 1h30-6h
conjonction
Le gros croissant de Lune (33%) se lève proche (environ 4°) de Mars bien reconnaissable à sa couleur orangée. Jupiter complète le tableau à environ 8° de Mars, les trois astres formant un triangle relativement régulier.
visuelle
Horaire(s)
Planète
Conditions d’observation
Observ.
Tout le mois
Mercure
Sa proximité du Soleil et sa faible luminosité rendent toujours cette planète difficile à observer. Trop proche du Soleil dans le ciel, elle n’est pratiquement pas observable ce mois, sauf en toute fin de mois où elle apparait très basse dans le ciel de l’aube.
non
Tout le mois
Vénus
La plus brillante des planètes est trop proche du Soleil pour être observée ce mois, excepté en toute fin de mois où, à l’inverse de Mercure, elle nous revient dans le ciel du crépuscule. ATTENTION AU SOLEIL !
non
Tout le mois, après 2h(le 1er) / 1h30(31)
Mars
Cette planète commence à devenir observable dans de meilleures conditions car elle se lève plus tôt et monte un peu plus haut au-dessus de l’horizon avant l’aube (33° à 5h30 le 1er, 46° le 31 à 6h) mais, loin de son opposition de janvier 2025, elle n’est pas très lumineuse (mag ~1), analogue aux étoiles brillantes qui dessinent les constellations. Mais sa couleur orangée permet de la reconnaître très facilement.
non
Tout le mois, après 2h30(1er) / 1h(31)
Jupiter
Suivant (avant leur conjonction serré du 15) puis précédant Mars dans le ciel, cette planète est observable dans des conditions similaires. Equipé d’une bonne paire de jumelles, ou mieux d’une petite lunette (ou télescope), il est assez facile de discerner ses 4 principaux satellites dits « galiléens » (car découverts par Galilée en 1610) : Io, Europe, Ganymède et Callisto. Leur position varie en quelques dizaines de minutes.
visuelle
Tout le mois, après 23h(1er) / 21h(31)
Saturne
Cette planète commence à entrer dans une période d’observation favorable car elle monte assez haut (38°) dans la nuit (4h30 le 1er, 2h30 en fin de mois). Pour l’observer, Il est préférable de patienter jusqu’à ce qu’elle atteigne au moins 20° de hauteur, soit 1h en début de mois, 23h le 31. Pour espérer distinguer ses anneaux, il faut disposer d’une petite lunette astronomique ou d’un télescope (une paire de jumelles ne suffit pas).
visuelle
ATTENTION AU SOLEIL: il ne faut jamais braquer un instrument optique dans la direction du Soleil, même au lever ou au coucher, car c’est très dangereux pour les yeux (risque de brûlure de la rétine, indolore car la rétine n’est pas sensible à la douleur, mais qui peut conduire à une cécité irréversible). Pour observer une éclipse, des équipement spéciaux (lunettes spéciales, filtres pour les jumelles, lunettes, télescopes, objectifs photo) sont obligatoires
Principales constellations du soir et objets remarquables
Nota : le mode d’observation proposé est le minimal mais il est évident qu’un équipement plus performant permet une meilleure observation (un phénomène observable à l’œil nu sera mieux vu avec une paire de jumelles, un autre accessible aux simples jumelles sera mieux appréciable dans un petit télescope).
Le Bouvier
(Bootes)
La référence mythologique de cette constellation est relativement imprécise, soit le surveillant de l’Ourse, soit le guide du « chariot » que les romains voyaient à l’emplacement de la Grande Ourse. Elle est assez facile à reconnaître
avec sa forme pointue évoquant un cornet de glace ou une flûte à champagne. Sa pointe, Arcturus, est l’une des étoiles les plus brillantes du ciel : la 4ème de tout le ciel mais la seconde visible dans le ciel boréal, après Sirius
(et devançant de peu Vega). En 1635, elle fut la première étoile observée en plein jour avec un télescope (par Morin, astrologue -et astronome- de Louis XIII).
Observation visuelle* :
Arcturus (étoile)
La Couronne Boréale
(Corona Borealis)
Cette constellation de la Couronne, dont le qualificatif « boréal » la distingue de son homologue située plus au Sud (dite « australe »), figure bien la forme d’un diadème en demi-cercle avec en son milieu son étoile la plus brillante, Gemma (la perle). Elle est donc facilement identifiable à l’Est du Bouvier. Selon la légende, il s’agit de la couronne de la princesse Ariane (fille de Minos qui a permis à Icare de s’échapper du labyrinthe avec son fameux « fil »).
Hercule
(Hercules)
Cette constellation figure bien entendu le héros légendaire du mythe des douze travaux. Elle est facilement reconnaissable à ses deux trapèzes centraux, l’un assez régulier et l’autre plus « ouvert », qui peuvent figurer un grand « H »
comme « Hercule ». Pour se représenter la figure humaine, il faut penser que le héros est représenté tête en bas, le trapèze régulier figurant son « pagne » (ou ses cuisses) et le trapèze le plus large son torse aux épaules impressionnantes.
L’une de ses jambes est repliée (donc genou posé au sol) alors que son autre pied repose sur la tête du Dragon qu’il a terrassé, prenant donc une pose assez classique d’un chasseur et de son trophée… L’amas globulaire M13, très
facile à situer dans le trapèze régulier, est le plus beau du ciel boréal mais il fait pâle figure à côté du géant du ciel austral, Oméga du Centaure, qui est quatre fois plus étendu. Les amas globulaires sont des groupes d’étoiles
détachés de notre galaxie (la Voie Lactée) et situés hors du plan galactique. C’est pourquoi le printemps, quand la Voie Lactée est presque absente du ciel, est favorable à leur observation comme pour les galaxies de l’amas de la
Vierge ou du Lion. Mis à part les autres galaxies, ces amas sont donc des objets très éloignés (de l’ordre de 20.000 à 50.000 années-lumière).
Observation aux jumelles* :
M13 (amas globulaire)
Ophiuchus et
Le Serpent (Serpens)
Cette immense constellation figure Esculape, le médecin légendaire capable de ressusciter les morts après avoir tué un Serpent, constellation entremêlée avec lui. D’où parfois le nom de « Serpentaire » qu’on lui donne également. Cette
constellation nous permet d’évoquer la caractère totalement arbitraire de l’astrologie moderne : du fait de la précession des équinoxes, lente rotation mécanique de l’axe Nord-Sud de la Terre (en environ 26.000 ans), le plan de l’écliptique
où se situent Soleil et planètes oscille lentement par rapport aux étoiles donc aux constellations, ce qui décale complètement les véritables repères astronomiques par rapport aux éléments traditionnels de l’astrologie (les 12 constellations
du Zodiaque). Actuellement l’écliptique traverse Ophiuchus, ce qui fait de lui la 13ème constellation du Zodiaque et sa traversée par le Soleil est à tort attribuée au Scorpion (où il ne passe réellement que 6 jours). De plus, les
passages du Soleil dans les constellations ne correspondent plus aux dates « habituelles » (en fait « antiques ») qu’on leur attribue généralement, le décalage étant d’environ un mois (par exemple un prétendu natif de la Vierge est généralement
du Lion). Parmi les amas globulaires observables avant l’été, on trouve M5 dans la partie occidentale du Serpent.
Observation aux jumelles* :
M5 (amas globulaire)
La Balance
(Libra)
Cette modeste constellation du Zodiaque faisait initialement partie du Scorpion dont elle constituait les pinces. Elle en a, semble-t-il, été détachée au IIIème siècle avant JC par les Egyptiens pour créer une douzième constellation dans le Zodiaque (et en utilisant le symbole mythique de la pesée des âmes par Anubis). Cette modification pris tout son sens avec les Romains au moment de la réforme du calendrier julien puisque l’équinoxe d’automne (équilibre exact entre jour et nuit) avait lieu à cette époque pendant le passage du Soleil à cet endroit du ciel (aujourd’hui dans la Vierge du fait de la précession des équinoxes).
Le Scorpion
(Scorpio)
Cette constellation du Zodiaque est remarquable par son étoile principale très brillante et rougeâtre, Antarès, qui forme avec les trois étoiles qui la précèdent une forme d’éventail figurant la tête de l’animal. Selon la légende c’est
le Scorpion que la déesse Diane envoya pour tuer Orion, ce qui explique les positions opposées (l’une se lève quand l’autre se couche) de ces constellations dans le ciel pour qu’elles ne se rencontrent jamais plus. Antarès, avec
sa couleur et son éclat ressemble à Mars, d’où son nom grec qui signifie littéralement « rivale de Mars » (anti-Arès). Juste à côté se situe l’un des plus beau amas globulaire du ciel boréal, pratiquement égal à M13 en taille, dont
l’éclat est malheureusement terni par sa brillante voisine.
Observation aux jumelles* :
M4 (amas globulaire)
Le Sagittaire
(Sagittarius)
Très basse vers l’horizon Sud sous nos latitudes, cette constellation ne peut être observée qu’en été. Elle fait référence à l’archer hybride, mi-homme mi-cheval, qui pointe sa flèche en direction d’Antarès (pour venger Orion, voir
le Scorpion ci-dessus). Comme ces constellations ont été dessinées par les grecs, observant le ciel depuis une latitude plus faible que nous, elles ne nous apparaissent pas dans leur entier, ce qui ne nous permet pas réellement de
reconnaître leurs figures. Pour nous, le Sagittaire est plus facile à définir comme une « théière », avec un couvercle triangulaire, un bec verseur et une anse. Le centre de notre galaxie (la Voie Lactée) étant situé dans la direction
du Sagittaire, cette région du ciel est particulièrement riche en étoiles, amas et nébuleuses. En ce moment, Jupiter est située dans cette constellation et Saturne quitte le Capricorne pour y entrer dès le début de mois.
M22 est une curiosité à cet en57droit (unnébuleuse planétlaire visible « au travers » de cette région très riche de la galaxie). M7 est en réalité situé dans le Scorpion mais il nous apparaît plutôt dans le voisinage du Sagittaire.
M16 se situe dans le Serpent mais nous l’avons indiqué ici car il fait partie de la « chaîne » de nébuleuses M8, M20, M17 et M16 souvent observées à la suite. M8 est surnommée « La Lagune » en raison de la partie sombre qui la coupe
en deux, M20 « Trifide » (idem en trois) plus petite mais voisine, M17 est dite « Oméga » (mais elle évoque souvent la silhouette d’un canard nageant sur l’eau) et M16 « nébuleuse de l’Aigle » (où l’on trouve les fameux « triangle de l’été »
qu’elle forme avec Deneb et Altaïr, toutes ces figures se levant déjà tôt au-dessus de l’horizon Est.
Observation avec instruments (lunette/télescope) :
M4 (amas globulaire)
La Lyre
(Lyra)
Cette petite constellation évoque la légende d’Orphée, musicien hors pair autorisé exceptionnellement par Hadès à aller chercher son épouse Eurydice aux Enfers… Elle est remarquable par son étoile principale, Vega, la 3ème plus brillante
du ciel boréal (après Sirius et Arcturus). Avec Deneb (du Cygne) et Altaïr (de l’Aigle), hors de la carte du mois mais visibles vers l’Est dès le début de nuit, elle forme le fameux « Triangle d’été », figure bien utile pour se repérer
dans le ciel estival. La nébuleuse planétaire M57 qu’elle contient est célèbre pour sa forme « en rond de fumée ». C’est le résidu d’une étoile qui s’est dilatée en géante rouge à la fin de sa vie (comme le fera le Soleil dans environ
5 milliards d’années). Nota : le terme « planétaire » vient uniquement de la ressemblance de ce type d’objet avec le petit disque d’une planète lorsqu’on l’observait avec de petits instruments, donc des très faibles grossissements.
Cette constellation annonce les constellations typiques du ciel de l’été, Cygne et Aigle, et le fameux « triangle de l’été » qu’elle forme avec Deneb et Altaïr, toutes ces figures se levant déjà tôt au-dessus de l’horizon Est.
Observation avec instruments (lunette/télescope) :
M57 (nébuleuse planétaire)
Le Cygne
(Cygnus)
Cette grande constellation de l’été évoque la légende de Leda, reine que Zeus a séduite en se transformant en cygne pour pouvoir l’approcher lors de son bain, avec la complicité de l’aigle. Sa principale étoile, Deneb (littéralement
« la queue » du cygne) forme le Triangle de l’été avec Vega et Altaïr. C’est une étoile très remarquable car très éloignée de nous : environ 3.250 années-lumière, c’est à dire que sa lumière qui nous parvient actuellement est partie
à l’époque où Ramsès II régnait sur l’Egypte… Pour briller aussi fort (à l’égal d’Altaïr qui n’est qu’à environ 16 al), elle est vraiment très puissante, de l’ordre de 9 millions de fois la taille du Soleil !!! La nébuleuse M27
indiquée ci-dessous est en fait dans la petite constellation du Renard mais elle est facilement située entre Albiréo (belle étoile double figurant les yeux du Cygne) et la petite constellation de la Flèche. C’est le reste d’une supernova
(explosion cataclysmique d’une grosse étoile à la fin de sa vie).
Observation aux jumelles* :
M27 (nébuleuse)
L’Aigle
(Aquila)
Cette constellation de l’été participe aussi de la légende de Leda, puisque Aquila, complice de Zeus, a survolé la scène pour donner prétexte au cygne, effrayé par le rapace, de se jeter dans les bras de la belle. Aquila est associé
à de nombreuses autres légendes mythologiques : il dévore sans relâche le foie de Prométhée, il a enlevé Ganymède (figuré par le Verseau dans le Zodiaque)…
L’amas ouvert M11 indiqué plus bas et la constellation de l’Ecu de Sobieski se repèrent facilement à partir du bout de la queue de l’Aigle.
L’Ecu de Sobieski
(Scutum)
Cette constellation a été crée au XVIIème siècle par Hevelius en tronquant l’Aigle. Elle n’est pas très remarquable par les étoiles qui la composent mais par la richesse de la Voie Lactée à cet endroit qui forme un véritable « nuage »
visible dans un ciel bien noir. En son sein, l’amas ouvert M11 est l’un des plus beau du ciel. Contrairement aux amas globulaires, situés hors de la galaxie, les amas ouverts en constituent les zones les plus riches, les plus denses
en étoiles.
Observation aux jumelles* :
M11 (amas ouvert)
Le Capricorne
(Capricornus)
Cette constellation du Zodiaque est facilement reconnaissable à sa forme évoquant un peu un coeur. Elle est associée au dieu Pan qui, effrayé par Typhon, plonge dans l’eau pour s’enfuir. Comme sa transformation de bouc en poisson est incomplète, il prend une forme hybride (queue de poisson). Comme dans l’Antiquité, le solstice d’hiver se produisait alors que le Soleil se trouvait dans cette constellation (aujourd’hui, c’est dans le Sagittaire du fait de la précession des équinoxes), le tropique correspondant a pris le nom de Tropique du Capricorne (cercle parallèle à l’équateur où le Soleil est situé au zénith à midi à cette date).
Le Verseau
(Aquarius) et
Le Poisson Austral
(Piscis Austrinus)
Cette constellation du Zodiaque évoque Ganymède, jeune garçon enlevé par Jupiter pour servir l’eau à sa table. Le Poisson Austral (nommé ainsi pour le distinguer de la constellation des Poissons) nage en remontant le filet d’eau qui
s’écoule de la cruche du Verseau. On y trouve l’étoile très brillante (presque égale à Deneb en magnitude) Fomalhaut, « la bouche du poisson » en arabe. Des observations dans l’infrarouge ont démontré la présence autour d’elle d’un
disque de « poussière » indiquant que c’est une étoile assez jeune (200 à 300 millions d’années) susceptible de posséder des planètes en orbite (peut-être en cours de formation). Saturne est actuellement dans cette constellation.
Observation aux jumelles* :
M2 (amas globulaire)