Echec du 1er lancement du StarShip

Le 20 avril dernier, le 1er tir de l’ensemble StarShip et SuperHeavy (son 1er étage très puissant avec ses 33 moteurs) s’est mal déroulé et terminé par l’autodestruction de la fusée devenue incontrôlable après 4mn de vol. Cet essai a aussi occasionné de gros dégâts aux installations de tir qui nécessiteront des semaines de réparation (peut-être 2 mois ?) avant de pouvoir procéder à un nouveau test. Cet échec contrarie les ambitions de SpaceX pour son lanceur super lourd (missions lunaires privées, voir un jour martiennes ?) mais il peut retarder aussi le programme lunaire Artémis de la Nasa. En effet, c’est une version spécialisée du StarShip (HLS) qui devra assurer la navette entre la Lunar Gateway, future station spatiale en orbite autour de la Lune, et la surface lunaire. Il faudrait donc rapidement le mettre au point si le 1er retour de l’Homme sur la Lune doit se dérouler en 2025 avec la mission Artémis 3 comme prévu !

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Comme tous les observateurs du ciel, nous savons que la principale difficulté pour apprécier une belle nuit étoilée (et tous les objets diffus qu’elle recèle) est la possibilité de nous prémunir de toutes les pollutions lumineuses produites par nos éclairages trop nombreux et trop puissants. Le but de l’ANPCEN est justement de préserver l’environnement nocturne et de réduire les nuisances lumineuses pour que nous retrouvions enfin de belles nuits noires.

Carte du ciel Memosky : il nous en reste un petit stock. Pour en commander, veuillez nous contacter.

Horaires : tous les horaires indiqués dans nos éphémérides sont pour le site de Saint-Médard de Mussidan (45°01’53″N, 00°19’03″E), en heure légale (celle des montres et horloges). Cliquez sur la boussole pour la carte du Nord.

Lever et coucher du Soleil

Date

Aube

Lever

Coucher

Nuit

1er mai

5h36

6h49

21h04

22h17

15 mai

5h12

6h30

21h21

22h39

31 mai

4h52

6h16

21h37

23h01

Phases de la Lune

Phase

Date

Lever

Coucher

Pleine Lune (éclipse)

5 mai

21h12

6h53 (le 6)

Dernier quartier

12 mai

3h27

12h47

Nouvelle Lune

19 mai

6h05

21h38

Premier quartier

27 mai

13h12

3h19 (le 28)

Pleine Lune

4 juin

22h42

5h59 (le 5)

Phénomènes célestes remarquables du mois (et planètes)

Nota : le mode d’observation proposé est le minimal mais il est évident qu’un équipement plus performant permet une meilleure observation (un phénomène observable à l’œil nu sera mieux vu avec une paire de jumelles, un autre accessible aux simples jumelles sera mieux appréciable dans un petit télescope).

Date et horaire(s)

Phénomène

Description

Observ.

05/05 (17h14)-21h32

éclipse  de Lune par la pénombre

Cette première éclipse de Lune de l’année ne sera pas observable en France car elle se termine quelques minutes après le lever de la Lune dans un ciel encore clair puisque le Soleil viendra à peine de se coucher. De plus ce n’est pas véritablement une éclipse car la Lune n’entrera pas du tout dans l’ombre de la Terre mais passera juste dans sa pénombre, une zone où sa luminosité est un peu réduite par rapport à une pleine lune « normale », ce qui est totalement imperceptible à l’œil nu (on ne peut voir la différence qu’en comparant deux photos).

non

13/05 4h-5h30

conjonction

Le gros croissant de Lune, presque au dernier quartier (44%), se lève assez proche de Saturne (environ 7°). La situation n’est pas très différente le lendemain sauf que la Lune sera alors à l’Est de la planète.

visuelle

17/05 5h30-6h

conjonction

Si on dispose d’un horizon Est bien dégagé on peut essayer d’apercevoir dans les lueurs de l’aube le fin croissant de Lune (7%) se lever près de la brillante Jupiter (environ 4°).

visuelle

21/05 22h-0h

fin croissant
conjonction

Dans les lueurs du crépuscule, on peut apercevoir le très fin croissant de Lune (5%) qui forme un alignement avec la très brillante Vénus (environ 20°) et Mars reconnaissable à sa couleur orangée). Cela matérialise la ligne de l’écliptique près de laquelle circulent le Soleil, les planètes et la Lune. Le lendemain sera un peu plus gros et se sera rapproché de Vénus.

visuelle

23/05 22h-1h

conjonction

Le croissant de Lune (17%) est très proche de la très brillante Vénus (environ 3°). Mars, reconnaissable à sa couleur orangée complète le tableau environ 12° plus à l’Est.

visuelle

24/05 22h-1h30

conjonction

Après Vénus hier, le croissant de Lune (25%) est très proche de Mars (environ 3°) reconnaissable à sa couleur orangée. a très brillante Vénus complète le tableau environ 12° plus à l’Ouest.

visuelle

Horaire(s)

Planète

Conditions d’observation

Observ.

Tout le mois

Mercure

Sa proximité du Soleil et sa faible luminosité rendent toujours cette planète difficile à observer. Ce mois elle n’est pas observable. ATTENTION AU SOLEIL !

non

Tout le mois, avant 0h45(1er) / 1h(31)

Vénus

Tous les soirs, on ne peut pas rater le « phare » de Vénus qui brille vers l’Ouest. Comme elle s’écarte lentement du Soleil jour après jour, elle est de plus en plus haute et se couche de plus en plus tard.

visuelle

Tout le mois, avant
2h30 (1er) / 1h30 (31)

Mars

Bien qu’elle soit devenue beaucoup moins brillante en s’éloignant de nous depuis son opposition de décembre, son éclat actuel est comparable aux étoiles les plus brillantes qui dessinent les constellations (mag ~1.5) mais elle bien reconnaissable à sa couleur orangée. Durant le mois, elle glisse lentement des Gémeaux au Cancer.

visuelle

2ème quinzaine après
5h30(15) / 4h30(31)

Jupiter

De retour dans le ciel du matin en milieu de mois, cette planète reste très difficilement observable car se levant très peu de temps avant le Soleil.  ATTENTION AU SOLEIL !

visuelle

Tout le mois après
4h30(1er) / 3h(31)

Saturne

Revenue dans le ciel du matin fin avril, cette planète n’est pas observable dans de bonnes conditions mais elles commencent à devenir plus favorables en fin de mois (21° de hauteur au début de l’aube le 31) et elles continueront à s’améliorer les prochains mois.

visuelle

A partir du 12,
le soir entre
22h et 0h30


ISS

En 2ème moitié de mois, la Station Spatiale Internationale (ISS) peut être observée en soirée pour un (ou deux) passage(s), comme un point très lumineux traversant le ciel de l’Ouest vers l’Est, en environ 5-6mn. Les horaires suivants sont ceux du début de l’observation : (12) 22h49, (13) 22h01 et 23h37, (14) 22h48 et 0h25 (le 15), (15) 22h et 23h37, (16) 22h48 et 0h25 (le 17), (17) 21h59 et 23h37, (18) 22h48 et 0h25 (le 19), (19) 21h59 et 23h36, (20) 22h48 et 0h25 (le 21), (21) 21h59 et 23h36, (22) 22h47 et 0h24 (le 23), (23) 21h58 et 23h35, (24) 22h46 et 0h23 (le 25), (25) 23h34, (26) 22h45 (le 27), (27) 23h33, (28) 22h44, (29) 23h33 et (30) 22h43. Ces horaires varient selon votre localisation géographique. Vous pouvez les vérifier pour votre site sur Heavens Above

visuelle

ATTENTION AU SOLEIL: il ne faut jamais braquer un instrument optique dans la direction du Soleil, même au lever ou au coucher, car c’est très dangereux pour les yeux (risque de brûlure de la rétine, indolore car la rétine n’est pas sensible à la douleur, mais qui peut conduire à une cécité irréversible). Pour observer une éclipse, des équipement spéciaux (lunettes spéciales, filtres pour les jumelles, lunettes, télescopes, objectifs photo) sont obligatoires

Principales constellations du soir et objets remarquables

Nota : le mode d’observation proposé est le minimal mais il est évident qu’un équipement plus performant permet une meilleure observation (un phénomène observable à l’œil nu sera mieux vu avec une paire de jumelles, un autre accessible aux simples jumelles sera mieux appréciable dans un petit télescope).

Les Gémeaux
(Gemini)

Inspirée par la légende des deux demi-frères Castor et Pollux, cette constellation du Zodiaque évoquent deux silhouettes humaines côte à côte. Leur nom sont maintenant utilisés pour leur deux étoiles principales figurant leurs têtes. A savoir : pour les nommer sans erreur, il suffit de se souvenir que Castor, avec un « C », est du côté de Capella (du Cocher, voir plus haut). Dans les pieds de Castor, on peut facilement situer l’amas ouvert M35 assez remarquable (analogue à ceux du Cocher). En début de mois (jusqu’au 16), Mars est située dans cette constellation.
Observation visuelle* :  M35 (amas ouvert)

Le Cancer
(Cancer)

C’est déjà une constellation du printemps qui apparaît. Constellation du Zodiaque, le Cancer n’a rien de remarquable car les étoiles qui le composent sont plutôt faibles. C’est surtout l’amas M44, très étendu et perceptible à l’oeil nu, qui permet habituellement de le situer. Mars entre dans cette constellation le 17.
Observation visuelle* : M44 (amas ouvert)

L’Hydre
(Hydra)

Selon plusieurs légende, ce serait l’Hydre de Lerne, monstre à 9 têtes qui repoussaient quand on les coupait. Elle fut vaincue par Hercule (constellation qui apparaît un peu plus tard dans la ciel). Malgré sa grande taille, cette constellation est assez difficile à identifier dans le ciel à cause de son parcours sinueux (c’est aussi le cas du fleuve Eridan situé près d’Orion). Ses deux constellations voisines, la Coupe et le Corbeau sont beaucoup plus reconnaissables avec leurs contours caractéristiques.

Le Lion
(Leo)

C’est la constellation principale du ciel de printemps, inspirée par le Lion de Némée de la légende d’Hercule. Constellation du Zodiaque, le Lion est facilement reconnaissable à la forme de « faucille » dessinée par les étoiles de sa crinière et de son poitrail. Le ciel du printemps, qui nous éloigne de la Voie Lactée, est propice à l’observation de nombreuses galaxies (voir La Vierge ci-dessous). Plusieurs sont visibles juste sous le Lion et notamment le « couple » constitué par M65 et M66, faciles à situer.
Observation avec instruments (lunette/télescope) : M65M66 (galaxies)

La Grande Ourse
(Ursa Major)

Constellation circumpolaire (c’est à dire qui tourne autour de l’étoile polaire sans jamais disparaître sous l’horizon), elle apparaît rarement sur nos cartes orientées au sud. C’est l’une des plus grandes constellations du ciel, beaucoup plus étendue que le « chariot » (ou « casserole ») à laquelle on la réduit souvent par méconnaissance. C’est l’occasion de remarquer que le Lion est juste sous ses pattes. Elle sert de repère principal dans le ciel boréal et c’est à partir d’elle que l’on situe habituellement la polaire (voir carte pour la zone nord). Un autre « alignement » remarquable : en prolongeant l’arc de sa queue (étoiles Megrez-Alioth-Mizar-Alkaïd), on trouve Arcturus puis plus loin Spica, ce qui permet de situer les constellations du Bouvier et de la Vierge. La galaxie indiquée ci-dessous se trouve en fait dans les Chiens de Chasse mais on la trouve depuis Alkaïd. Elle est double (une grosse galaxie « capturant » une plus petite) et distante d’environ 37 millions d’années-lumière.
Observation avec instruments (lunette/télescope) : M65M66 (galaxie)

La Vierge
(Virgo)

C’est l’autre grande constellation du ciel de printemps. Il ne s’agit pas de la Vierge Marie des chrétiens mais d’une déesse annonçant les moissons (parfois identifiée comme Cérès mais aussi à de nombreuses autres…). Son étoile principale est d’ailleurs nommée Spica (l’épi). Dans cette région du ciel (entre la queue du Lion, la Chevelure de Bérénice et la Vierge), les télescopes permettent d’observer de très nombreuses galaxies, de petite taille apparente étant donnée leur distance importante à nous (dans les 40-50 millions d’années-lumière environ). C’est le fameux « amas de la Vierge », un très large amas de galaxies (plusieurs centaines dans une zone d’environ 7 millions années-lumière) qui se fonde à grande échelle dans le « super-amas » de la Vierge (plusieurs milliers de galaxies dans un rayon de plus de 100 millions d’années-lumière), dont feraient partie également la nôtre (la Voie Lactée) et ses voisines du groupe local (dont M31 et M33).
Observation avec instruments (lunette/télescope) : amas de la Vierge (galaxies)

La Chevelure de
Bérénice
(Coma Berenices)

Selon la légende c’est la longue chevelure que la princesse Bérénice a sacrifiée pour obtenir la victoire de son époux (et son frère) parti à la guerre. Comme pour le Cancer, les étoiles de cette constellation ne sont pas très lumineuses et son identification n’est pas aisée. Dans cette région du ciel plutôt propice à l’observation de galaxies, on peut y voir un bel amas globulaire, c’est à dire un groupe d’étoiles situé hors de notre galaxie (la Voie Lactée) mais très proche d’elle.
Observation aux jumelles* : M53 (amas globulaire)

Le Bouvier
(Bootes)

La référence mythologique de cette constellation est relativement imprécise, soit le surveillant de l’Ourse, soit le guide du « chariot » que les romains voyaient à l’emplacement de la Grande Ourse. Elle est assez facile à reconnaître avec sa forme pointue évoquant un cornet de glace ou une flûte à champagne. Sa pointe, Arcturus, est l’une des étoiles les plus brillantes du ciel : la 4ème de tout le ciel mais la seconde visible dans le ciel boréal, après Sirius (et devançant de peu Vega). En 1635, elle fut la première étoile observée en plein jour avec un télescope (par Morin, astrologue -et astronome- de Louis XIII).
Observation visuelle* : Arcturus (étoile)

La Couronne Boréale
(Corona Borealis)

Cette constellation de la Couronne, dont le qualificatif « boréal » la distingue de son homologue située plus au Sud (dite « australe »), figure bien la forme d’un diadème en demi-cercle avec en son milieu son étoile la plus brillante, Gemma (la perle). Elle est donc facilement identifiable à l’Est du Bouvier. Selon la légende, il s’agit de la couronne de la princesse Ariane (fille de Minos qui a permis à Icare de s’échapper du labyrinthe avec son fameux « fil »).

Hercule
(Hercules)

Cette constellation figure bien entendu le héros légendaire du mythe des douze travaux. Elle est facilement reconnaissable à ses deux trapèzes centraux, l’un assez régulier et l’autre plus « ouvert », qui peuvent figurer un grand « H » comme « Hercule ». Pour se représenter la figure humaine, il faut penser que le héros est représenté tête en bas, le trapèze régulier figurant son « pagne » (ou ses cuisses) et le trapèze le plus large son torse aux épaules impressionnantes. L’une de ses jambes est repliée (donc genou posé au sol) alors que son autre pied repose sur la tête du Dragon qu’il a terrassé, prenant donc une pose assez classique d’un chasseur et de son trophée… L’amas globulaire M13, très facile à situer dans le trapèze régulier, est le plus beau du ciel boréal mais il fait pâle figure à côté du géant du ciel austral, Oméga du Centaure, qui est quatre fois plus étendu. Les amas globulaires sont des groupes d’étoiles détachés de notre galaxie (la Voie Lactée) et situés hors du plan galactique. C’est pourquoi le printemps, quand la Voie Lactée est presque absente du ciel, est favorable à leur observation comme pour les galaxies de l’amas de la Vierge ou du Lion. Mis à part les autres galaxies, ces amas sont donc des objets très éloignés (de l’ordre de 20.000 à 50.000 années-lumière).
Observation aux jumelles* : M13 (amas globulaire)

Ophiuchus et
Le Serpent (Serpens)

Cette immense constellation figure Esculape, le médecin légendaire capable de ressusciter les morts après avoir tué un Serpent, constellation entremêlée avec lui. D’où parfois le nom de « Serpentaire » qu’on lui donne également. Cette constellation nous permet d’évoquer la caractère totalement arbitraire de l’astrologie moderne : du fait de la précession des équinoxes, lente rotation mécanique de l’axe Nord-Sud de la Terre (en environ 26.000 ans), le plan de l’écliptique où se situent Soleil et planètes oscille lentement par rapport aux étoiles donc aux constellations, ce qui décale complètement les véritables repères astronomiques par rapport aux éléments traditionnels de l’astrologie (les 12 constellations du Zodiaque). Actuellement l’écliptique traverse Ophiuchus, ce qui fait de lui la 13ème constellation du Zodiaque et sa traversée par le Soleil est à tort attribuée au Scorpion (où il ne passe réellement que 6 jours). De plus, les passages du Soleil dans les constellations ne correspondent plus aux dates « habituelles » (en fait « antiques ») qu’on leur attribue généralement, le décalage étant d’environ un mois (par exemple un prétendu natif de la Vierge est généralement du Lion). Parmi les amas globulaires observables avant l’été, on trouve M5 dans la partie occidentale du Serpent.
Observation aux jumelles* : M5 (amas globulaire)

La Balance
(Libra)

Cette modeste constellation du Zodiaque faisait initialement partie du Scorpion dont elle constituait les pinces. Elle en a, semble-t-il, été détachée au IIIème siècle avant JC par les Egyptiens pour créer une douzième constellation dans le Zodiaque (et en utilisant le symbole mythique de la pesée des âmes par Anubis). Cette modification pris tout son sens avec les Romains au moment de la réforme du calendrier julien puisque l’équinoxe d’automne (équilibre exact entre jour et nuit) avait lieu à cette époque pendant le passage du Soleil à cet endroit du ciel (aujourd’hui dans la Vierge du fait de la précession des équinoxes).

Le Scorpion
(Scorpio)

Cette constellation du Zodiaque est remarquable par son étoile principale très brillante et rougeâtre, Antarès, qui forme avec les trois étoiles qui la précèdent une forme d’éventail figurant la tête de l’animal. Selon la légende c’est le Scorpion que la déesse Diane envoya pour tuer Orion, ce qui explique les positions opposées (l’une se lève quand l’autre se couche) de ces constellations dans le ciel pour qu’elles ne se rencontrent jamais plus. Antarès, avec sa couleur et son éclat ressemble à Mars, d’où son nom grec qui signifie littéralement « rivale de Mars » (anti-Arès). Juste à côté se situe l’un des plus beau amas globulaire du ciel boréal, pratiquement égal à M13 en taille, dont l’éclat est malheureusement terni par sa brillante voisine.
Observation aux jumelles* : M4 (amas globulaire)